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Trinidad – Un personnage.

L’homme de Trinidad
En ouvrant un livre de tourisme sur Cuba, il y a de fortes chances pour que vous tombiez sur ce personnage que j’ai rencontré à plusieurs reprises.
En revoyant ces livres maintenant et les photos de Julia, je me rends compte qu’il est omniprésent dans Trinidad.
J’ai remarque ainsi, quelques personnages cubains incontournables dans les photos des touristes que nous sommes.
Celui ci doit être un des citoyens cubains parmi les plus photographiées et publiés. Si j’ai la chance de le croiser, je ferai plus attention encore. Ce jour là, il n’était qu’un élément pittoresque de cet endroit devant la Plaza Mayor de Trinidad

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Trinidad – Prof de salsa – Muy caliente

Drapeau de Cuba, un site de voyage multimedia: http://hatuey.blogs-de-voyage.fr
Trinidad – Prof de salsa – Muy caliente!
Ce matin, sa famille nous a loué un guide et des chevaux pour une randonnée dans le parc de Trinidad. Nous patientons avec elle. Elle nous apprend qu’en plus elle donne des cours de salsa. Quand nous rencontrons des gens sympas, nous leur faisons de la pub ou des sites pour les remercier de leur gentillesse. Nous lui proposons, et elle enchaine sur une démo de salsa que je filme.

 

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Santiago de Cuba – Danse Ikache

Drapeau de Cuba, un site de voyage multimedia: http://hatuey.blogs-de-voyage.fr
Santiago de Cuba
Groupe Ika che
C’est en rentrant en fin d’après-midi juste après la séance de Carabali Izuama (1) qu’une fois encore attirés par la musique que nous pénétrons ce lieu. D’autres touristes sont sagement assis dans un coin de la vaste salle. La séance n’a pas encore commencé.
Les danseurs n’ont pas l’air d’être disponibles. Je cherche l’information autour de moi. Sur les murs, quelques photos, scènes de rue, beaucoup de symboles y sont peints. Santeria j’imagine, un autel est dressé, toujours cette même poupée noire rencontrée souvent au hasard du voyage.Yemaya? Peu de temps auparavant pendant la séance de Carabali (2) elle veillait sur la répétition. A Trinidad elle était mise en valeur (3) derrière les « rejas » (4), ces grilles avancées très caractéristiques de cette ville.
Un portrait guerrier sur l’un des murs. Chango, le dieu de la guerre et de la danse?

 

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Trinidad – Un père et sa fille, portraits.

 
Trinidad – Un père et sa fille
Fin d’après-midi à Trinidad.

Nous découvrons les ruelles que le soleil décroissant pare de couleurs encore plus chaudes.
Un couple devant une maison dans la pente qui rejoint la Casa de la Trova, le père et la fille.
Nos regards se croisent.
Un désir mutuel de se rencontrer facilite l’échange qui va commencer.
Nous leur parlons de notre passion pour cette île, pour Trinidad que nous retrouvons pour la deuxième fois.
Ils nous parlent de leur vie. Sans jamais se plaindre.
Souvent les Cubains que nous rencontrons n’ont de cesse de nous dire la difficulté de vivre et la lutte quotidienne pour survivre (la Lucha).
Maintes fois à leur contact nous nous sommes effectivement rendus compte de la difficulté de vivre à Cuba.
Il suffit de voir les étalages vides des magasins d’Etat , l’état déplorable des transports, la peine à rejoindre son lieu de travail, les heures de marche, de stop, les habitations délabrées.
Je ferai plus tard une note sur les transports. Pour bien comprendre, empruntez un de ces « chameaux« , mêlez vous aux Cubains. Il n y a qu’inconfort et promiscuité, et pourtant ils arrivent à en rire (Je vous propose d’aller voir deux notes sur les chameaux 01, 02, et une courte vidéo).
Pourtant jamais je n’ai entendu une critique concernant le régime ou Fidel Castro malgré mes commentaires ironiques.

Elle est éducatrice spécialisée, elle s’occupe d’enfants.

Souvent quand je me souviens de ces gens, j’associe maintenant un salaire.
Un salaire de misère.
Elle, elle gagne sept dollars par mois. Évidemment elle a fait des études, elle a cette chance.

A la Havane tard le soir quand je fumais seul un cigare sur le Paseo Marti, un homme s’imposait que je tentais de décourager pour préserver un moment de tranquillité. Je l’avais déjà vu fouiller une poubelle, rien ne m’encourageait à communiquer avec lui..
Il me parlait quand même, je lui répondais pour l’éviter « No hablo espanol » sans convaincre. Finalement c’est avec lui que j’aurai mes premières conversations dans cette langue que je ne parle pas encore. Il me corrigera, m’aidera à trouver les mots, je ferai grâce à lui quelques progrès.
Chaque soir très tard quand je fumais avec indécence un cigare qu’il ne pouvait s’offrir, il me retrouvait pour me parler de choses et d’autres.

Un autre visage, un maçon à quatre dollars par mois …et quatre enfants. Là je croyais qu’il en faisait trop pour se rendre encore plus touchant et pourtant sa voix qui se brisait à ce moment là faisait presque disparaître mes doutes.
Je repartirai de Cuba en lui laissant mes cigares achetés au noir sur le Malecon, des tee shirts et une paire de chaussures. Tout ça avait l’air d’un immense cadeau pour lui.

 
Nous quittons le père et la fille après une séance de photos à laquelle ils se sont prêtés bien volontiers
Un album
 

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Trinidad – Le Lézard Bleu.

Trinidad – Le lézard Bleu.
Notre première visite à Trinidad -Deuxième jour

Ce matin nous quittons nos hôtes à Trinidad. Départ pour une visite de la Vallée de Los Ingenios.
Dans les arbustes du jardin nous assistons au manège de deux lézards qui se poursuivent. Le mâle curieusement bariolé de couleurs vives, du bleu et du vert, attire notre attention. Je ressors la caméra et je le regarde poursuivre la femelle

http://winpict.com/WP_cuba/wp-content/uploads/trinidad_-_le_lezard_bleu_00.avi

Nous avons passé une excellente nuit chez eux. Une maison simple avec une grande terrasse ouverte sur la plage de Trinidad avec une cour fermée pour protéger notre voiture de location (japonaise alors que nous aurions préféré une belle américaine: elle ne se louait malheureusement pas).
Lui restait à la maison pour s’occuper des étrangers. Elle, travaillait dans une banque de Trinidad. Nous avons beaucoup appris chez eux sur le système « Casa Particular ».

Mais avant, une histoire de rabatteur?

Il faut savoir que vous serez sollicités sans cesse par des jeunes.
Cela est compréhensible quand on sait la difficulté de vivre à Cuba. La première fois, nous avions ressenti cela comme une agression permanente, j’étais reparti de Cuba avec une impression désastreuse que j’ai révisée depuis.
Je ferai plus loin une description d’un rabatteur.

Nous avions repéré dans le guide du routard une adresse de « casa » proche de la plage, mais à un moment, perdus à l’entrée de Trinidad, nous avons du demander notre chemin à un jeune homme. Sans même demander il s’est installé dans notre voiture pour nous guider ou plutôt nous dérouter je crois. Après quelques visites de maisons, nous nous sommes arrêtés dans celle ci qui nous convenait.

Nous avons appris par la suite que dans chaque maison où nous passions il touchait une commission. Nous verrons même plus tard le propriétaire d’une maison où nous avions trouvé porte close venir vérifier que nous étions bien passés chez lui.
Les commissions versées à ces rabatteurs restent considérables et surtout non taxées, alors que la marge de notre hôte reste minime et contrôlable.
Mais le soir de notre arrivée nous n’avions pas encore fini avec notre jeune ami…loin de là.

Ce matin après un excellent et copieux petit déjeuner, on nous expliquera tout du système qui autorise les cubains à ouvrir leurs maisons aux touristes…et de plus en plus l’Etat nous apparaîtra comme un vampire impitoyable.
Il nous a sorti des carnets sur lesquels tout était consigné.
Les passages d’étrangers sont enregistrés ainsi que leurs diverses consommations.
Les produits consommés, lait, jus de fruits, sucre, oeufs, sont achetés et livrés par l’Etat à des prix plus élevés.
Le droit d’héberger est soumis à une taxe très élevée qui rend extrêmement difficile l’atteinte d’un seuil de rentabilité.

Nos hôtes semblent très honnêtes. La veille, nous leur parlions de notre envie de manger de la langouste. Hors de question pour eux. Ils nous confirment que c’est illégal…nous le savons bien. Mais nous tentions notre chance.
Devant chez eux des pécheurs relevaient leurs casiers à langoustes.
Je ne connais pas encore le goût de la langouste légal de Cuba…il y a tant de propositions dans ces villes au bord de la mer…

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La plage depuis la terrasse

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Une maison de pecheurs en face

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Une terrasse qui fait le tour de la maison

 

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Une maison de pecheurs en face

C est une ville où nous reviendrons plus longuement lors de notre deuxième séjour à Cuba.

C’était une histoire de lézard bleu au début?

Le lézard dans notre histoire, c’était notre rabatteur.
Il nous suivait à la trace. A peine ressortis de la maison, il s’est empressé de nous proposer de manger de la langouste chez un de ces « oncles » qui tenait un restaurant dans Trinidad. Pour nous en débarrasser nous avons accepté, mais plus tard, le temps pour nous de nous reposer de notre voyage et d’apprécier sur la plage le coucher de soleil qui se préparait dans la baie.
Même là il ne nous lâchait pas.
En face de nous, dans la mer,juste une tête émergeait – Anny l’appelait le crocodile – qui nous scrutait patiemment jusqu’à ce que nous quittions la plage pour rentrer et nous préparer à aller manger dans Trinidad.

Nous l’avons retrouvé plus tard dans les ruelles de Trinidad. Malgré ses signes nous ne nous sommes pas arrêtés. Nous avons accéléré pour le lâcher alors qu’il courait derrière nous jusqu’à nous perdre dans les ruelles de la ville.

Enfin en sécurité, loin de notre poursuivant et de son insistance, dans une rue peu éclairée, nous avons garé la voiture devant la maison d’une jeune femme noire qui nous proposa de nous faire un repas créole, et une langouste. La maison – un paladar légal – était accueillante, tout nous inspirait confiance. Le temps pour elle de tout préparer, nous avons fait une promenade nocturne et à notre retour nous avons retrouvé une table bien dressée, des assiettes et couverts de belle qualité. Et un repas copieux talentueusement préparé dont nous nous rappelons encore. Seule nous manque maintenant l’adresse de cette jeune femme rencontrée par hasard grâce au « crocodile ».

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La Havane – Le chien déguisé

Intégralité du Blog Cuba - Carnet de voyage
La Havane – Le chien déguisé.
Une rencontre étrange devant l’Hotel Inglaterra avec un chien dont le propriétaire nous dit qu’il est la mascotte du club de La Havane « Industriales ». A Cuba, nous avons pris l’habitude de croire ce qu’on veut bien nous dire.
L’animal semblait être à l’aise dans ses baskets et ne cherchait pas à se débarrasser de ce que son maître lui imposait.
Il portait presque avec naturel les lunettes, walk man, montre tapageuse,base-ball cap,tee shirt ajouré.
(La photo en tee-shirt jaune appartient à notre amie Julia Chen – grande voyageuse – rencontrée dans un bus Viazul qui nous amenait à Trinidad et rencontrée à nouveau à notre retour à La Havane)
Elle fait un travail en photographie vraiment admirable.
Allez voir et apprécier son site
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