Ferko PATIKARUS
• « Le jeu de Ferkó se caractérise par l’originalité, la noble simplicité, la magie qui parle au cœur et le sublime ; sa technique est régulière, pure, facile, sûre et triomphe des plus grandes difficultés sans être sophistiquée ni ornée ; Ce qui est le plus admirable, ce sont ses transitions des notes les plus graves aux notes les plus aiguës. Son jeu sérieux est imprégné de la mélancolie mélancolique et déchirante qui s’harmonise si bien avec le caractère hongrois – le violon pleure dans ses mains et raconte des envolées de pensées élevées et des sentiments profonds ; puis il semble s’être plongé dans son monde le plus intime et on peut voir à son apparence enthousiaste que son jeu vient du cœur » [Wikisource: Patikárus, Ferkó]
• « Bien aventureuse fut, en sa dernière partie, la vie d’un tzigane, Patikarus Ferko, que l’on vient d’inhumer au Pére-Lachaise. Violoniste de talent, Ferko dirigeait un orchestre qui se faisait entendre dans. les meilleurs salons de Paris. Il disparut un jour, enlevé par une de ‘ses admiratrices, M »° M. fille d’un grand commerçant, orpheline et possédant plusieurs millions.
L’énamourée renvoya en Hongrie la femme et les deux enfants du virtuose il lui en coûta 30,000 fr. pour décider l’épouse a ce sacrifice. Puis, elle s’installa ayec le peu délicat tzigane dans un somptueux appartement. Et Ferko mena grande vie; comme, de plus, il jouait aux courses, il dépensa un million en moins d’un an.
La famille de M »‘ M. fit pourvoir celle-ci d’un conseil judiciaire. Mais les revenus de la jeune fille suffisaient encore à entretenir la fête, et le violoniste en mourut, à l’âge de trente-cinq ans. Il repose sous le marbre et les fleurs. ».[Journal des débats politiques et littéraires 10/11/1896]
Références:
• Wikisource: Patikárus, Ferkó
• Photo de Concerts au Musée Grévin
• Journal des débats politiques et littéraires 10/11/1896
Emplacement:
En haut à droite du Chemin Errazu, dans la division 65
Tombes proches:
Toute proche, la magnifique Tombe Errazu, la Chapelle Cail, la Chapelle Roitel Rossignol Chavonnet, la Chapelle Morisson, Eugène SPULLER, Reynaud