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Chunkanan, en route pour le cenote.

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Hacienda de Chunkanan
La route du cenote.
Direction le 3eme cenote, début du voyage de près de 45 minutes sur des rails sans fin.
Une ancienne photo argentique avec, de dos, Valerio notre premier guide en 98 ou 99.
Ici, avec un couple de français rencontrés au début de nos vacances 2002 au Chiapas, à San Cristobal de las Casas. Nous avons partagé avec eux un taxi qui nous a conduit sur divers sites touristiques, les chutes de Agua Azul, la chute d »eau de Misol ha et Palenque. Nous avons apprécié leur compagnie et comme nous remontions tous à Merida, nous leur avons proposé la découverte du site de Chunkanan.
Je peux vous assurer que cette excursion imprévue a eu sur nos amis le résultat que nous escomptions malgré l’inconfort des trucks.
En route nous croisons d’autres visiteurs.
Comme la voie ferrée est unique, un système de priorite oblige un guide à sortir son truck des rails pour laisser le passage à l’autre.
Là, nous sommes au deuxième cénote, et l espace permet de faire ces déplacements.
Il nous reste à poursuivre notre chemin tout en découvrant la plantation et les alignements de Henequen.
http://hatuey.blogs-de-voyage.fr/wp-content/blogs.dir/1798/files/2007/05/chunkanan_route_des_cenotes003.avi
En route pour le 3 eme cenote
mai 8, 2007 © Hatuey

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Chunkanan, Production du Sisal

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Chunkanan.
Chunkanan est un petit village maya – peu éloigné de Merida où certains habitants travaillent dans la semaine – sans autre activité que l’exploitation des cultures de henequen d’une hacienda en ruines
On peut y voir encore quelques anciennes maisons mayas typiques derrière les murets de pierres retirées de leurs terrains.
Ville très peu passante, qui ne semble recevoir que quelques rares touristes. Il nous parait étonnant de voir ces « taxis locaux » attendre le client. Les villageois les empruntent pour des courses courtes ou parfois simplement pour aller plus vite au bout de la rue.
Cela n’empêche pas d’avoir dans cette rue un ensemble de panneaux de signalisation
Dont celui ci le « topes », signalement d’un dos d’âne qui prend les formes les plus ingénieuses pour mettre à mal les pneus, les trains avant.
Sa forme n’obéit à aucune règle établie.
En cordes énormes, en ciment, boules de métal, le franchissement en est toujours délicat quand on a eu la chance de voir un de ces panneaux. Je laisse imaginer quand il y a un manque d’attention de la part du conducteur qui l’aperçoit au dernier moment.
Le double « Topes »
Le principal attrait de cette hacienda pour un touriste, c’est la découverte de ses cenotes, des champs où est cultivé le henequen et son usine où sont traitées les feuilles de henequen pour n’en conserver que la fibre que nous connaissons sous le nom de sisal, nom du port mexicain où elle était embarquée.
La propriété compte trois cenotes qui sont ouverts aux visites.

Nous avons pris l’habitude de nous rendre au troisième, le plus éloigné, le plus grand, mais le plus agréable.
Pour y aller nous empruntons un des ces « trucks » , plate forme de bois qui emprunte un réseau de rails, qui servent à transporter les feuilles de henequen au cours d’une des trois récoltes annuelles que permet la croissance de la plante dont la durée de vie, si elle est bien entretenue, peut aller de 15 à 20 ans.

Evolution du truck à Chunkanan au fil du temps
Au fil des années, les ouvriers ont transformé ces trucks pour les rendre plus confortables.
Nous étions au début assis sur ces planches de bois d’où dépassaient d’énormes écrous qui rendaient la visite pénible. Nous avons fini par découvrir une année les nouvelles évolutions du truck avec ses nouvelles banquettes et son toit baché pour protéger les occupants du soleil mexicain.
C’est avec Valerio que nous avons fait notre première visite en 1999. C’est lui qui nous a appris, sur le chemin des cenotes, le travail sur la propriété, l’effort qu’il fallait faire à chaque récolte pour couper les feuilles de henequen pour en faire des fagots de 40 feuilles. Nous le reverrons tous les ans par la suite. En 2006 nous l’avons retrouvé dans ses habit de dirigeant pour gérer un conflit du syndicat d’exploitation des visites avec la ville à qui appartient en fait l’hacienda, les champs et surtout les cenotes, la grosse source de revenus.
Je ne me souviens plus du tarif de la visite, mais nous avons toujours payé bien plus, satisfaits par les services de notre guide Valerio.
http://hatuey.blogs-de-voyage.fr/wp-content/blogs.dir/1798/files/2007/05/chunkanan_hatuey001.avi

En route pour le cenote: 45 minutes de trajet sur un truck tiré par un cheval squelettique qui nous fera traverser la propriété sans en apercevoir toutefois les limites.
mai 7, 2007 © Hatuey

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Chunkanan, Production du Sisal

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Henequen.
« 
Green gold of the Yucatan Peninsula« 
Notre histoire avec l’Hacienda de Chunkanan est assez ancienne.

J’ai retrouvé cette note de voyage qui date d’avant l’invention des blogs, écrite par Anny pour ses amis américains sur Multimania – racheté depuis par Lycos – qui hébergeait nos premiers sites à l’époque.
(21 mars 2001)

Depuis nous y passons régulièrement à chacun de nos voyages dans le Yucatan et avons pu ainsi établir une relation avec les ouvriers qui entretiennent les champs, font visiter les trois cenotes qui se trouvent sur la propriété, et travaillent les feuilles de Henequen pour n’en conserver que la fibre, qui servait autrefois à faire entre autre des cordages pour les bateaux.
La fibre est connue sous le nom de Sisal, qui est le port d’où elle partait pour l’Europe.
Notre premier guide, Valerio, nous aura appris tout de cette plante qui exige beaucoup d’efforts des travailleurs pour rapporter que très peu d’argent.
Mais dans ce village maya très pauvre, loin de tout, il n y a pas d’autre choix pour survivre.

Dans les notes qui suivront vous verrez l’Hacienda et l’usine (une « defibradora ») quand nous l’avons connue, et jusqu’à sa fin, détruite par un des derniers cyclones à avoir traversé le Yucatan.

Beaucoup de photos et vidéos amassées grâce à la gentillesse des ouvriers, heureux de nous montrer cette exploitation dans le détail, jusqu’à nous faire tresser une corde avec le produit final de leur travail: le sisal.
Je ne traduis pas la note. Celles qui suivront avec vidéos et photos la compléteront.

La note date du 21.03.2001, les interviews datent de 1998.
(Note originale sur Lycos)
The following information is guaranteed to be either true, not true, or almost true, as the people of Mayan descent, being of a rather friendly and courteous nature, would rather invent details than disappoint their visitors by saying they don’t know.
The following report is based on conversations with local people during several trips to Chunkanan, which is near the town of  Cuzama, which is near the city of Acanceh, which is not far from Merida in the great state of Yucatan which is found on the central portion of the peninsula of the same name  located in the southeast of the republic of Mexico.
We start our adventure from Chunkanan on a small flatbed of wood, formerlly used to bring the henequen in from the sometimes far-off fields.
Across fields of henequen that are still harvested on a regular basis,we ride on the hard wooden platforms, pulled by a skeletal horse on narrow-gage railraid ties.
As the « campesino » struggles to keep the¨ »truck » on the uneven rails, he talks to me about his town of 50 families or so and explains the production at the hacienda.
The harvest takes place three times a year, he explains.  At this time, the owners of the land will cut from 3 to 5 leaves off each plant.  Some of the greedy ones have cut more, thus killing a plant that has taken 7 years to reach the maturity to be harvested.  A properly cared-for plant will produce for 15 to 20 years.
The « leaves » are gathered together into bunches of 40.  These bunches are then sectioned off into piles of 25, constituting a « millard. »  They will be stacked onto a flatbed like the one we are riding, and taken to the local « casa de maquinas, » the machine house, or fiber-processing factory.
The harvester will be paid according to the net weight of his « defibered » leaves.  Good quality henequen will produce 25 kilos for each « millard, » lower qualities only 22.  At current prices of 4 pesos a kilo, a millard can bring a worker from 88 to 100 pesos.
An average worker harvests about 50 millards off his part of the land in one harvest, thus earning  between 4400 and 5,000 pesos.  There are three harvests in each year, so the average income is around 14,000 for the year– around 1,300 US dollars. 
Owned by a land magnate in colonial times, the factory and much of the land has been redistributed to the local people.  The manager of the factory is elected to a term of 3 years, the current manager has been in charge for 8 years, because everyone thinks  he is « doing a good job. » It is the job of the manager to supervise the plant, hire workers, and find the best buyer for the finished fibers.

At one time the plants were run by steam, so smokestacks are an easy way to spot haciendas from a distance.  Now the machinery is mainly run by gasoline-powered equipment, remniscent of the days before electric lines were brought out to the small towns of Yucatan.
As more leaves are brought in from the fields, the workers struggle to keep up, feeding leaves to the noisy machines and then gathering up the green fibers. 
The waste, a worm sticky green goo, is drained into pits that run away from the factory, while the odiferous solids are carted off in « vagos. » 
mai 5, 2007 © Hatuey

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Fernando Castro Pacheco

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Fernando Castro Pacheco.
On ne peut pas éviter ce peintre né à Merida en 1918.
Entre 1971 et 1978, il réalisa 27 peintures murales dans le Palais du Gouverneur. La plupart d’entre elles représentent les souffrances du peuple maya sous le joug des Espagnols, au travail dans les champs de Hennequen ou sous la torture.
http://hatuey.blogs-de-voyage.fr/wp-content/blogs.dir/1798/files/2007/05/mexique_-_pacheco.avi
Palacio del Gobernador
La galerie du Palacio del Gobernador où sont exposées certaines peintures de F.C. Pacheco.
Entre nous seulement, si vous ne supportez plus la température exterieure, c’est l’endroit où vous pourrez profiter de la climatisation tout en admirant les oeuvres de ce peintre.
A l’extérieur, au dessus de la cour intérieure du Palacio des fresques murales sont à voir également.
Une des peintures de la Galerie
Détail sur les regards des enfants brutalisés
mai 5, 2007 © Hatuey

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Ruta Puuc, site d’Uxmal.

 
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Uxmal

La Pyramide du Devin
Reconnaissable entre mille avec sa forme légèrement arrondi. Le site est remarquablement bien conservé. La pierre utilisée est d’une très belle qualité notamment dans le quadrilatère des nonnes. C’est certainement le site que nous préférons dans le Yucatan. Déjà trois fois que nous nous y rendons. Seul le site de Labna en raison de mon admiration pour son arche massive a reçu autant notre visite.
Rarement nous ne sommes sentis aussi proches du passé dans un des sites archéologiques mayas.
Peut être en raison de la conservation exceptionnelle du lieu.
La Pyramide du devin
Le Quadrilatère des Nonnes
Un Chaac Mol, dieu de la pluie et du tonnerre qui a su conserver son intégrité au fil des siècles. Son long appendice nasal aura su rester entier
La Casa de las Palomas
(le pigeonnier)
Le Quadrilatère des Nonnes.
L’endroit où, Anny et moi, restons longtemps pour apprécier cette architecture harmonieuse et moderne que nous aimons et peut être tenter d’entendre les rumeurs du passé, alors que tout y est silence en ce moment.
Une multitude de détails à découvrir sur les façades, le cheminement du long serpent sur la partie haute des batiments, les masques de Chac incrustés.
Le Trône du Jaguar
devant le Palais du Gouverneur
Une Légende sur Uxmal.
« La légende prétend qu’une vieille sorcière habitant près d’Uxmal trouvera un jour un oeuf qui donnera naissance à un nain capable de prédire le futur. On l’appellera le Devin. Ce dernier, qui découvrira un tukul (instrument à percussion en bois) dans les cendres de foyer, se mettra à en jouer. Toute la région entendra le son de l’instrument. Le roi d’Uxmal, sentant la mort proche, fera venir le devin à la cour. Il le soumettra à plusieurs épreuves dont il sortira vainqueur, avant de lui demander de briser une poignée de cocoyoles (fruit très dur) sur son crâne à l’aide d’une massue en pierre. Le nain s’exécutera victorieusement tandis que le souverain, qui devra se soumettre à son tour à l’épreuve, périra au premier coup. Le titre royal reviendra ainsi au nain. La légende prétend que la pyramide qui porte son nom, d’une hauteur de 35 mètres, sera édifiée sur une base ovale en une seule nuit. Elle est en fait la cinquième d’une série de pyramides superposées, la première datant du VIème siècle. »
© Insecula.com
avril 28, 2007 © Hatuey
 

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Ruta Puuc. Le Site de Sayil.

Ruta Puuc

Site de Sayil.

En Maya, Sayil signifie maison ou lieu des fourmis, en espagnol lugar de hormigas.

El palacio Norte
Le site de Sayil est facilement reconnaissable avec son Palais édifié sur trois niveaux
Le Mirador
Ces sites archéologiques sont gérés par l’INAH
(Instituto Nacional de Antropologia e Historia)
C’est cet organisme gouvernemental qui vous délivrera les tickets d’entrée aux sites et aux musées que parfois vous pourrez y trouver.
Sur le site de l’INAH les prix des billets sont indiqués suivant l’importance des sites
Important :vous aurez à payer des droits pour la photo, la vidéo et les pieds photos.
J’ai cru comprendre qu’on pouvait prendre une sorte de pass pour ne plus etre ennuyé par ces formalités.

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Ruta Puuc. Site de Kabah.

Ruta Puuc

Site de Kabah

Ces deux sculptures, Anny les nommera « smileys »
Pourtant rien d’engageant à les voir ainsi nous montrer les dents.
A Kabah nous n’aurons vu aucun endroit où ces deux sculptures menaçantes auraient pu s’insérer.
Kabah semble être totalement dédié au dieu Chaac dont les incrustations sur les murs du palais sont innombrables

Sur le « Palacio de las Mascaras » 260 masques de Chac Mool, dieu de la pluie et du tonnerre. Un dieu important dans toute cette région où il apparait sur tous les édifices.On le retrouvait à Chichen Itza sous une forme plus humaine au sommet du Temple des Guerriers et laissant dépasser son long nez sur les angles des batiments du Temple des Nonnes et sur  »l’Eglise« 

Table des distances dans la péninsule du Yucatan (ici) pour organiser vos déplacements dans le Yucatan et sur la Ruta Puuc.

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Rutaa Puc, Frederick Catherwood

Ruta Puuc

Frederick Catherwood

Connu pour ses illustrations de sites archéologiques mayas. Il a accompagné les expeditions de John Lloyd Stephens.

Biographies

– Un article qui lui est consacré sur Wikipedia (ici)

Lithographies

Latinamericanstudies.org
Mayancollection.com

Catherwood confronté au présent


Chichen Itza:
La Grande Pyramide de Kukulkan (El Castillo)


Uxmal


Kabah

La Ruta Puuc se poursuivra dans les prochaines notes avec les sites de Kabah, puis de Sayil.
Et je finirai, dès que je trouve la bande vidéo, avec les grottes de Loltun

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Labna


Labna
L’Arche de Labna.

Une vision de l’Arche peut être proche de celle de Catherwood au moment de la découverte du site.

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