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Passion du Christ : Rappel

Passion du Christ

Une vidéo extraite d’une longue série de notes sur la Passion du Christ que je suis depuis plusieurs années dans un petit village du Yucatan.
C’est une occasion de rencontrer la ferveur des Mexicains et surtout dans cet Etat la ferveur non feinte des Mayas.
Nous terminons toujours les Fêtes de Pâques en les rejoignant dans l’Eglise d’Uman pour une messe nocturne en plein air où le plus mécréant pourrait arriver à se convertir.

Eglise d’Uman
mai 13, 2007 © Hatuey

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Trinidad – Babalawo (quelques vidéos)

 
Drapeau de Cuba, un site de voyage multimedia: http://hatuey.blogs-de-voyage.fr
Trinidad – Babalawo (Vidéos)
Pour éviter de ralentir définitivement l’accès à ce blog, les vidéos de mon sujet sur le Babalawo ne figureront qu’en lien dans cette note
Au fur et à mesure de l’avancement de chacune de mes vidéos, cette note sera régulièrement mise à jour.
Jusqu’à présent je me limitais à des vidéos inférieures à 1 mn, mais les rituels du Babalawo et ses analyses sont vraiment très longs.
Les Prédictions du Babalawo

Babalawo Dos Casas
où il me prédit que j’aurai une maison en France et à Cuba.
Depuis longtemps avec Anny nous pensons passer notre retraite sous le soleil du Mexique si nous restons unis, et si le babalawo le veut bien.
MAis si Cuba devenait un pays ouvert aux étrangers, je pense que nous pourrions envisager cette possibilié.

Babalawo Accidentes
Accident de voiture ou altercation, il m’avertira d’éviter de me quereller….
Chaque fois il semble sérieux et prend un air grave qui nous fait perdre nos certitudes.
Surtout qu’avant de commencer nos prédictions, il nous a bien cernés et bien analysés, semblant presque lire a livre ouvert.
Avec Anny il ira même très loin jusqu’à ce qu’elle commence à être envahie par l »émotion.
Babalawo Orula
Où il évoque Orula notre saint protecteur qui n’était pas un des Orishas que nous connaissions
Avertissement:
ces courtes vidéos mêlent plusieurs langues, le babalawo parlant à la fois espagnol ou anglais quand le sens d’une expression nous échappait, et Anny le traduisant quand elle pensait que je ne comprenais plus.
mai 14, 2007 © Hatuey
 

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Avec les ouvriers de Chunkanan

Intégralité du Blog Cuba - Carnet de voyage
Avec les ouvriers de Chunkanan
C’est un dimanche, les ouvriers ne travaillaient pas. Avec eux nous avons encore une fois parcouru le site de l’usine.
Je crois qu’ils étaient fiers de leur entreprise où nous n’avons jamais vu une personne les diriger. Tout semblait s’accomplir dans une parfaite intelligence et un automatisme ancien des gestes de chacun.
Un moment de détente avec les ouvriers, tandis que d’autres poursuivent leur ouvrage et transportent le sisal séché dans le batiment où il sera emballé en attendant d’être vendu
L’ouvrier au regard étrange qui nous fera tresser un bout de corde avant que nous partions de l’hacienda.
En le quittant il refusera l’argent que j’avais plaisir à lui donner pour remercier les gens qui nous avaient accompagnés.
Lui suffisait juste le plaisir de partager un moment ensemble et faire connaitre son activité à des gens qui s’intéressaient à eux.
Avec ces gens rencontrés pendant nos voyages, Anny et moi nous comprenons pourquoi cela nous intéresse plus qu’un tourisme classique. Nous avons souvent de l’émotion à les quitter et à les retrouver. Ce ne sont pas encore des amis, mais quelque chose nous rend proches définitivement.
mai 10, 2007 © Hatuey

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Chunkanan, à l’intérieur du cenote.

Intégralité du Blog Cuba - Carnet de voyage
Chunkanan, le Cenote
Ne vous étonnez pas de voir la couleur des chevaux changer sur les photos et les vidéos. Toutes ces photos m’appartiennent bien.
Tout cela est une synthèse de plusieurs années passées à visiter cette hacienda depuis 98 ou 99.
De même notre ami Valerio n’a pas toujours été notre guide, même si à chaque fois nous avons veillé à aller lui rendre visite dans sa maison qui se trouve à l’entrée des champs de l’hacienda.
Nous n’avons pas perdu nos amis français de 2002 non plus.
Il nous est arrivé le plus souvent d’être seuls dans ce 3ème cenote.
Je dois avouer que nous préférons être les seuls à en profiter pour en apprécier le calme, seulement troublé par les chauves souris dont nous troublons l’habitat, la transparence des eaux, les jeux de lumière mouvants sur les parois du dôme qui va nous abriter des rayons du soleil.
En avril qui est une saison sèche quand nous prenons nos vacances, la température est souvent supérieure à 35 degrés. Après les 45 minutes de trajet en truck, le bain qui nous attend, maintenant à l’intérieur du cenote est le bienvenu.
Il faut descendre maintenant une dizaine de mètres plus bas par un étroit passage où chaque fois j’accroche le sac photo et mon trépied. L’échelle rouillée dont nous testions prudemment les barreaux a maintenant été remplacée par des barreaux de bois incrustés dans la roche.
Peut-être trop lisses. Soyons prudents.
Je sais, le tee shirt a changé de couleur pendant la descente, mais je précise que l’image date de novembre 2006.
Je pénètre encore plus profondément dans le gouffre, trouvant déjà un peu d’ombre et une température moins élevée.
Vue depuis le bas du cenote. C’est encore la vieille échelle rasfistolée avec des barreaux de bois noués sur les montants métalliques que nous descendons en 2002
Une animation avec les photos faites à l’intérieur du cenote sous des éclairages différents.
http://hatuey.blogs-de-voyage.fr/wp-content/blogs.dir/1798/files/2007/05/chunkanan_CENOTE002.avi
Bain dans le Cenote
Le toit du dome laisse filtrer la lumière exterieure. Un rayon de soleil se pose sur l’eau et en révèle la transparence, qui nous laisse voir au milieu du cenote les récents éboulements de la voute et de l’énorme stalactite construit autour d’anciennes racines, qui avant joignait le haut du dome et l’eau, ainsi qu’on peut le voir encore sur la vidéo.
mai 9, 2007 © Hatuey

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Chunkanan, en route pour le cenote.

Intégralité du Blog Cuba - Carnet de voyage
Hacienda de Chunkanan
La route du cenote.
Direction le 3eme cenote, début du voyage de près de 45 minutes sur des rails sans fin.
Une ancienne photo argentique avec, de dos, Valerio notre premier guide en 98 ou 99.
Ici, avec un couple de français rencontrés au début de nos vacances 2002 au Chiapas, à San Cristobal de las Casas. Nous avons partagé avec eux un taxi qui nous a conduit sur divers sites touristiques, les chutes de Agua Azul, la chute d »eau de Misol ha et Palenque. Nous avons apprécié leur compagnie et comme nous remontions tous à Merida, nous leur avons proposé la découverte du site de Chunkanan.
Je peux vous assurer que cette excursion imprévue a eu sur nos amis le résultat que nous escomptions malgré l’inconfort des trucks.
En route nous croisons d’autres visiteurs.
Comme la voie ferrée est unique, un système de priorite oblige un guide à sortir son truck des rails pour laisser le passage à l’autre.
Là, nous sommes au deuxième cénote, et l espace permet de faire ces déplacements.
Il nous reste à poursuivre notre chemin tout en découvrant la plantation et les alignements de Henequen.
http://hatuey.blogs-de-voyage.fr/wp-content/blogs.dir/1798/files/2007/05/chunkanan_route_des_cenotes003.avi
En route pour le 3 eme cenote
mai 8, 2007 © Hatuey

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Chunkanan, Production du Sisal

Intégralité du Blog Cuba - Carnet de voyage
Chunkanan.
Chunkanan est un petit village maya – peu éloigné de Merida où certains habitants travaillent dans la semaine – sans autre activité que l’exploitation des cultures de henequen d’une hacienda en ruines
On peut y voir encore quelques anciennes maisons mayas typiques derrière les murets de pierres retirées de leurs terrains.
Ville très peu passante, qui ne semble recevoir que quelques rares touristes. Il nous parait étonnant de voir ces « taxis locaux » attendre le client. Les villageois les empruntent pour des courses courtes ou parfois simplement pour aller plus vite au bout de la rue.
Cela n’empêche pas d’avoir dans cette rue un ensemble de panneaux de signalisation
Dont celui ci le « topes », signalement d’un dos d’âne qui prend les formes les plus ingénieuses pour mettre à mal les pneus, les trains avant.
Sa forme n’obéit à aucune règle établie.
En cordes énormes, en ciment, boules de métal, le franchissement en est toujours délicat quand on a eu la chance de voir un de ces panneaux. Je laisse imaginer quand il y a un manque d’attention de la part du conducteur qui l’aperçoit au dernier moment.
Le double « Topes »
Le principal attrait de cette hacienda pour un touriste, c’est la découverte de ses cenotes, des champs où est cultivé le henequen et son usine où sont traitées les feuilles de henequen pour n’en conserver que la fibre que nous connaissons sous le nom de sisal, nom du port mexicain où elle était embarquée.
La propriété compte trois cenotes qui sont ouverts aux visites.

Nous avons pris l’habitude de nous rendre au troisième, le plus éloigné, le plus grand, mais le plus agréable.
Pour y aller nous empruntons un des ces « trucks » , plate forme de bois qui emprunte un réseau de rails, qui servent à transporter les feuilles de henequen au cours d’une des trois récoltes annuelles que permet la croissance de la plante dont la durée de vie, si elle est bien entretenue, peut aller de 15 à 20 ans.

Evolution du truck à Chunkanan au fil du temps
Au fil des années, les ouvriers ont transformé ces trucks pour les rendre plus confortables.
Nous étions au début assis sur ces planches de bois d’où dépassaient d’énormes écrous qui rendaient la visite pénible. Nous avons fini par découvrir une année les nouvelles évolutions du truck avec ses nouvelles banquettes et son toit baché pour protéger les occupants du soleil mexicain.
C’est avec Valerio que nous avons fait notre première visite en 1999. C’est lui qui nous a appris, sur le chemin des cenotes, le travail sur la propriété, l’effort qu’il fallait faire à chaque récolte pour couper les feuilles de henequen pour en faire des fagots de 40 feuilles. Nous le reverrons tous les ans par la suite. En 2006 nous l’avons retrouvé dans ses habit de dirigeant pour gérer un conflit du syndicat d’exploitation des visites avec la ville à qui appartient en fait l’hacienda, les champs et surtout les cenotes, la grosse source de revenus.
Je ne me souviens plus du tarif de la visite, mais nous avons toujours payé bien plus, satisfaits par les services de notre guide Valerio.
http://hatuey.blogs-de-voyage.fr/wp-content/blogs.dir/1798/files/2007/05/chunkanan_hatuey001.avi

En route pour le cenote: 45 minutes de trajet sur un truck tiré par un cheval squelettique qui nous fera traverser la propriété sans en apercevoir toutefois les limites.
mai 7, 2007 © Hatuey

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Chunkanan, Production du Sisal

Intégralité du Blog Cuba - Carnet de voyage
Henequen.
« 
Green gold of the Yucatan Peninsula« 
Notre histoire avec l’Hacienda de Chunkanan est assez ancienne.

J’ai retrouvé cette note de voyage qui date d’avant l’invention des blogs, écrite par Anny pour ses amis américains sur Multimania – racheté depuis par Lycos – qui hébergeait nos premiers sites à l’époque.
(21 mars 2001)

Depuis nous y passons régulièrement à chacun de nos voyages dans le Yucatan et avons pu ainsi établir une relation avec les ouvriers qui entretiennent les champs, font visiter les trois cenotes qui se trouvent sur la propriété, et travaillent les feuilles de Henequen pour n’en conserver que la fibre, qui servait autrefois à faire entre autre des cordages pour les bateaux.
La fibre est connue sous le nom de Sisal, qui est le port d’où elle partait pour l’Europe.
Notre premier guide, Valerio, nous aura appris tout de cette plante qui exige beaucoup d’efforts des travailleurs pour rapporter que très peu d’argent.
Mais dans ce village maya très pauvre, loin de tout, il n y a pas d’autre choix pour survivre.

Dans les notes qui suivront vous verrez l’Hacienda et l’usine (une « defibradora ») quand nous l’avons connue, et jusqu’à sa fin, détruite par un des derniers cyclones à avoir traversé le Yucatan.

Beaucoup de photos et vidéos amassées grâce à la gentillesse des ouvriers, heureux de nous montrer cette exploitation dans le détail, jusqu’à nous faire tresser une corde avec le produit final de leur travail: le sisal.
Je ne traduis pas la note. Celles qui suivront avec vidéos et photos la compléteront.

La note date du 21.03.2001, les interviews datent de 1998.
(Note originale sur Lycos)
The following information is guaranteed to be either true, not true, or almost true, as the people of Mayan descent, being of a rather friendly and courteous nature, would rather invent details than disappoint their visitors by saying they don’t know.
The following report is based on conversations with local people during several trips to Chunkanan, which is near the town of  Cuzama, which is near the city of Acanceh, which is not far from Merida in the great state of Yucatan which is found on the central portion of the peninsula of the same name  located in the southeast of the republic of Mexico.
We start our adventure from Chunkanan on a small flatbed of wood, formerlly used to bring the henequen in from the sometimes far-off fields.
Across fields of henequen that are still harvested on a regular basis,we ride on the hard wooden platforms, pulled by a skeletal horse on narrow-gage railraid ties.
As the « campesino » struggles to keep the¨ »truck » on the uneven rails, he talks to me about his town of 50 families or so and explains the production at the hacienda.
The harvest takes place three times a year, he explains.  At this time, the owners of the land will cut from 3 to 5 leaves off each plant.  Some of the greedy ones have cut more, thus killing a plant that has taken 7 years to reach the maturity to be harvested.  A properly cared-for plant will produce for 15 to 20 years.
The « leaves » are gathered together into bunches of 40.  These bunches are then sectioned off into piles of 25, constituting a « millard. »  They will be stacked onto a flatbed like the one we are riding, and taken to the local « casa de maquinas, » the machine house, or fiber-processing factory.
The harvester will be paid according to the net weight of his « defibered » leaves.  Good quality henequen will produce 25 kilos for each « millard, » lower qualities only 22.  At current prices of 4 pesos a kilo, a millard can bring a worker from 88 to 100 pesos.
An average worker harvests about 50 millards off his part of the land in one harvest, thus earning  between 4400 and 5,000 pesos.  There are three harvests in each year, so the average income is around 14,000 for the year– around 1,300 US dollars. 
Owned by a land magnate in colonial times, the factory and much of the land has been redistributed to the local people.  The manager of the factory is elected to a term of 3 years, the current manager has been in charge for 8 years, because everyone thinks  he is « doing a good job. » It is the job of the manager to supervise the plant, hire workers, and find the best buyer for the finished fibers.

At one time the plants were run by steam, so smokestacks are an easy way to spot haciendas from a distance.  Now the machinery is mainly run by gasoline-powered equipment, remniscent of the days before electric lines were brought out to the small towns of Yucatan.
As more leaves are brought in from the fields, the workers struggle to keep up, feeding leaves to the noisy machines and then gathering up the green fibers. 
The waste, a worm sticky green goo, is drained into pits that run away from the factory, while the odiferous solids are carted off in « vagos. » 
mai 5, 2007 © Hatuey

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Fernando Castro Pacheco

Intégralité du Blog Cuba - Carnet de voyage
Fernando Castro Pacheco.
On ne peut pas éviter ce peintre né à Merida en 1918.
Entre 1971 et 1978, il réalisa 27 peintures murales dans le Palais du Gouverneur. La plupart d’entre elles représentent les souffrances du peuple maya sous le joug des Espagnols, au travail dans les champs de Hennequen ou sous la torture.
http://hatuey.blogs-de-voyage.fr/wp-content/blogs.dir/1798/files/2007/05/mexique_-_pacheco.avi
Palacio del Gobernador
La galerie du Palacio del Gobernador où sont exposées certaines peintures de F.C. Pacheco.
Entre nous seulement, si vous ne supportez plus la température exterieure, c’est l’endroit où vous pourrez profiter de la climatisation tout en admirant les oeuvres de ce peintre.
A l’extérieur, au dessus de la cour intérieure du Palacio des fresques murales sont à voir également.
Une des peintures de la Galerie
Détail sur les regards des enfants brutalisés
mai 5, 2007 © Hatuey

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