Un travail qui ressemble à un travail de forçats. Il’s’agit de créer un bassin de pisciculture. Là aucune machine ne pourrait venir faire le travail, ils vont être obligés de découper en cubes cette terre qui ressemble à de l’argile et l’extraire du futur bassin. Malgré leur organisation et la spécialisation des tâches, il faut bien avouer qu’ils sont encore loin de terminer leur ouvrage.
C’est ici que j’ai préféré commencer les excursions sur la rivière en Baie d’Halong terrestre. J’y ai aimé le coté sans organisation et surtout la possibilité d’y voir toutes sortes de métiers sur la rivère et dans les rizières traversées.
Loan nous avait recommandé une rameuse, finalement l’envie de parcourir la Baie à pied nous a pris.
Pour ceux qui n’auraient pas le temps de faire les deux rivères, je conseille celle ci.
Embarquement dans la ville de Tam Coc.
Un peu différent, très organisé. Un guichet pour prendre ses billets, une quantité innombrable de barques à fond plat sur une pièce d’eau grande comme un lac, toutes avec une immatriculation, et tout autour beaucoup de batiments en cours de construction. Très graphique le soir quand l’activité est sur la rivière est terminée.
Baie d’Halong terrestre. Canards en liberté dans les Rizières de Tam Coc.
Nous les croiserons souvent au cours des excursions autour de Tam Coc, ils traversent les routes en file indienne, passent d’une rizière à l’autre, d’une rivière à l’autre, libres et surtout ignorants de leur avenir.
Au courant du mois de juillet a eu lieu à Ho Chi Minh le 2eme championnat du monde de vovinam viet vo dao, où l’équipe de France s’est distinguée.
16 compétiteurs français ont raflé 18 médailles : 4 d’or, 3 d’argent et 11 de bronze.
Source Wikipedia:« On estime que le Vovinam Viet Vo Dao est né officiellement en 1945 à Hà Nội. Maître Nguyễn Lộc alors âgé de 33 ans, fait une démonstration et présente le résultat de ses longues années de travail consacrées à codifier et organiser un nouvel art martial censé réunir toutes les techniques d’arts martiaux présentes au Vietnam.
D’après ce que l’on sait, il décida assez jeune de partir voyager à travers le pays pour aller à la rencontre de tous les maîtres d’arts martiaux mais aussi de lutte et de boxe afin de s’en inspirer pour créer son propre art martial qui serait une sorte de synthèse de toutes les techniques de combats enseignées au Vietnam depuis l’aube des temps.
À l’âge de 26 ans, il commence à enseigner le résultat de cette synthèse à ses premiers élèves dont celui qui deviendra son plus proche disciple et ami, Lê Sáng, à qui il transmettra ses connaissances.
Il, décède en 1960, à l’âge de 48 ans, désignant Lê Sáng comme son successeur. »
Les images de la vidéo sont celles récoltées entre la rue Hang Bong où se trouve notre hôtel et jusqu’au nord du Lac Hoan Kiem.
Le flux est continue. Traverser tient du jeu d’arcade. Ces scooters seraient des météorites qui ne dévieraient jamais pour ne pas engendrer de cataclysme avec une météorite proche, mais pourraient ralentir leur trajectoire à l’approche de nos corps étrangers. La circulation fluide même dans les carrefours, sans respect d’un code de la route tient du miracle permanent.
Pas de victimes à déplorer pendant tout le séjour. Une seule règle: oser se lancer.
Sans la protection d’un passage clouté ou d »un feu rouge, le Vietnamien en est à calculer sans cesse ses chances de survie, à estimer la vitesse d’un bolide qui vient inévitablement à sa rencontre, à croire en l’humanité des chauffeurs. Difficile d’imaginer les calculs de ces milliers de cerveaux qui, toute la journée, font tout pour s’éviter et survivre sans dégats matériels ou corporels. Lançons nous dans le flux.
Les groupes de Tai Chi poursuivent leurs mouvements pendant que les marcheurs à droite continuent leurs tours de lac, chacun à sa vitesse.
Vous pourrez voir les différentes allures pendant que les Tai Chi-istes concentrés s’activent toujours aussi lentement.
Pas de tenues de sports « bling bling », pas de chaussures de marche ou de course adaptées, chaussures légères en toile ou sandales pour tous.
